Plop la bande,
Je vous fais partager ici l'histoire du coupé Monza de '78 que j'ai racheté au sympathique frère de Nico82

C'est un coupé pas banal dans l'histoire d'Opel, puisqu'il n'a jamais vraiment été hérité dans les autres marques du groupe GM. En effet, la Chevrolet Monza ou Pontiac Trans AM sont plutôt des usurpatrices qui empreinte en globalité des éléments de Manta B et quelques parties de Monza A2 sur fond de Sénator B... Bref, un joli mic-mac, en revanche leur moteur n'a pas à rougir de leurs cousines européennes.

Donc, concernant ma Monza c'est une A1 (premier modèle et première phase donc) 2.8 S (moteur 28H 6 cylindres en ligne à gros carburateur double-corps Solex et à allumage méca - old school style quoi). Carrosserie "S-line" et son double liseret rouge ou bleu selon les couleurs primaires - rouge pour moi

Sur le châssis on peut s'apercevoir qu'il s'agit d'un des tous premiers modèle sortis de la chaîne de fabrication.
L'intérieur est le classique velour/simili-cuir rouge et toit simili-cuir blanc piqué matelassé

Les options : vitres et condamnation centralisée électrique, direction centralisée, autoradio (qui a disparu

) et c'est à peu près tout.
Les options qui existaient à l'époque (78, soit l'ouverture du catalogue pour ce modèle) : La climatisation manuelle, la boîte automatique 3 rapports, les antibrouillards avants, toit-ouvrant manuel, 2 autoradios (à cassette ou non) et certainement deux ou trois trucs tout bête...
Un sacré boulot de restauration reste à effectuer dessus :
- pour commencer la restauration complète du moteur.
- la boîte manuelle à un comportement des plus dynamique sans craquage et sans ac-coup. Une vidange seulement pour madame donc.
- puis des deux trains, surtout celui à l'arrière, c'est un propulsion !
- des pneus neufs à monter sur les jantes alu en étoile en parfait état (il me manque un cache au logo Opel)
- une bonne partie de l'électricité (exemple tout con l'éclairage sous le capot moteur et sur le tableau de bord sont HS) et il me manque le plafonnier en chrome dans l'habitacle.
- une ligne d'échappement neuve.
- la carrosserie est un légèrement piquée de rouille, mais rien de pénétrant. Un léger redressage à effectuer sur la partie dégarnie de la portière conducteur, le pare-choc arrière auquel il faut remettre un support d'origine et un plastique de bout de course, tous les joins même ceux des vitres, puis une belle peinture toute neuve...











Ici, une différence notable des deux compteurs des versions de la Monza (à gauche le mien, à droite celui de la version électronique de la A2) :

