Bonjour à tous,
En fait je ne suis plus trop un nouveau membre, j'avais surtout oublié de me présenter ici.
Donc je suis un nouveau propriétaire d'une OPC noire, 240CV. C'est ma dernière voiture (j'en ai eu beaucoup) remplaçant une Signum full options 1,9 Tdi de 150CV.
Ce n'est pas la même chose, ni la même philosophie.
J'ai arrété mes fonctions de formateur sportif au sein d'une fédération depuis janvier 2007 et comme je vais donc rouler beaucoup moins que mes 40 000 Kms annuels (pendant 30 ans environ), cela faisait un moment que je désirai changer de voiture.
J'avais éssayé plein de modèles, sans être trop décidé, sans avoir le "coup de foudre".
C'est au cours d'une visite à mon garage Opel que j'ai aperçu l'annonce de cette Astra OPC (dont je ne connaissais pas l'existence de cette série). Elle était en vente depuis 2006, 500 Kms.
Belle ligne, de l'allure, mais j'étais quand même un peu réticent par rapport à l'habitabilité - surtout la visibilité - des places arrières (C'est un peu claustrophobe).
Le directeur du garage me propose de l'essayer, me voit interessé, et décide de me la laisser une journée.
J'aime les voitures, la vitesse, le pilotage - je vais régulièrement sur circuit chaque année - mais j'ai vite été séduit.
En gros : une voiture de course utilisable sur route.
D'bard un moteur fantastique avec des reprises sensationnelles, puis un chassis performant, voiture qui vire à plat, en plus l'option du bouton "sport" qui sensibilise direction, freinage, accélération, amortisseurs

Un intérieur sport, bon sièges et volant.
Au titre des imperfections (nobody is ... !) : ouff d'abord la consomation ; maintenant j'ote de l'ordinateur de bord la lecture de conso instantanée, mais au delà c'est surtout l'autonomie, ils auraient pu mettre un réservoir plus grand.
Comme j'ai pris un modèle déjà en concession, je n'ai pu choisir les options. Je regrette surtout la clé électronique et le démarrage au bouton, non présent sur mon modèle.
Depuis j'ai fait environ 5000 Kms, sur toutes routes et autoroutes : que du bonheur, des dépassements d'enfer ; une sécurité accrue, un plaisir de piloter. Chaque fois que je prends le volant, c'est réellement un grand plaisir.
Bon ensuite il faut s'équiper, en particulier avec un avertisseur de radar, car les normes limites sont trop vite atteintes, il faut surveiller son ... pied droit.
Il y a aussi la motricité sur le train avant, par rapport à la puissance, mais sur route cela ne pose aucun problème, il suffit de se concentrer un peu sur les techniques de base de pilotage pour faire passer tranquillement la puissance.
Bon que je vous dise : je ne suis plus un "jeunot" (j'ai 66 ans), ça ne m'empêche pas de continuer à aimer conduire, aimer piloter.
C'est la voiture la plus puissante que j'ai jamais eue en utlisation courante, à une période où le plein de carburant devient une folie, mais autant profiter peut être des derniers moments où il y a moyen d'aimer entendre le bruit de l'échappement, "jouir" des accélérations.
Vendra bien assez tôt le temps où l'on sera dans nos voitures électriques, sans bruit, avec des vitesses encore plus bridées, des sortes d'ectoplasmes ambulants ...

Sans doute certains apprécieront cela, mais je suis d'une génération de l'amour de la liberté, c'est pour ça que j'ai choisi de rester en "décalage" des concepts actuels, faussement moralisateurs ... les "délinquants de la route" ne sont pas ceux que l'on désigne trop souvent en rapport avec la vitesse.
Bonne vie à ceux qui aiment encore conduire.