Hello
J'ai eu en mains le Hors Serie numero 23 (Printemps 2008) du Moniteur Automobile.
De nombreuses autos y figuraient, mais j'ai fait un petit best-off s'agissant des principaux modeles Opel qu'on rencontre sur le forum.
Je n'avais pas de scanner digne de ce nom, alors j'ai tout saisi avec mes petites mimines
Et pour notre ami V1987, j'inclus aussi l'article sur l'Octavia 2 comme promis
Le Moniteur Automobile
Hors série num 23 – Printemps 2008
www.moniteurauto.frOpel Astra
16/20
« Bien sous tous rapports »La gamme Astra repose, comme souvent chez Opel, sur une large combinaison de modèles. Il y a l’embarras du choix concernant les motorisations et les équipements et, ce dont on est sur, c’est de bénéficier d’un équipement complet dès les premiers niveaux de finition. Par ex, l’ESP est désormais monté de série sur toutes les versions, y compris les bas de gamme, ce qui constitue une exclusivité dans la catégorie. Il s’ajoute ainsi à la climatisation, à l’aide au freinage d’urgence, aux six airbags, au volant réglable en hauteur et en profondeur, aux vitres avant électriques …
L’Astra affiche une longueur de 4.25m mais n’en tire pas pour autant grand avantage en termes d’habitabilité, principalement au niveau de l’espace aux jambes des passagers arrières et du coffre. En revanche, la garde au toit est intéressante.
Coté modularité, les dossiers de la banquette peuvent se rabattre en deux parties asymétriques, tandis que les assises restent fixes. Pour le reste, la largeur aux coudes est correcte. L’habillage intérieur et le tableau de bord rehaussent une présentation générale pleine de caractère, tout en restant typiquement Opel. Les matériaux sont de qualité et la finition soignée.
Parmi les nombreux modèles disponibles, la version 1.6i à essence dispose d’un moteur agréable de 105ch dont la consommation resté modérée même lorsqu’elle est équipée de la boite automatique Easytronic dont les passages de vitesses se font en douceur et rapidement. Cette transmission robotisée possède un mode manuel avec en option des commandes au volant. Le moteur 2L turbo de 170ch a été remplacé par un tout nouveau 1.6, également suralimenté par turbocompresseur. Il s’agit en fait du moteur de 180ch déjà vu sous les capots de la Corsa OPC et du Meriva du même nom.
En diesel, le petit 1.3 CDTI de 90ch est un bon choix. Il manque de souplesse au démarrage, mais il est courageux et très sobre. Sa boite manuelle à six rapports lui convient assez bien sauf que certains rapports sont trop longs. Avec 10ch de plus, soit 100ch, le 1.7 CDTI reste sobre mais il manque un peu de punch.
Qu’elles fonctionnent à l’essence ou au diesel, toutes les Astra offrent une tenue de route saine et sure, des consommations raisonnables, des suspensions et des sièges confortables, une présentation et une finition soignée, sans oublier une très belle allure.
En Diesel, le 1.3 de 90ch apparait plus homogène que le 1.7 de 100ch.
Son prix modéré et son appétit d’oiseau en font une voiture intéressante. Pour les amateurs de boite automatique robotisée, l’Astra 1.6i Twinport Easytronic de 105ch est un excellent choix.Essais Moniteur PDF 1314 et 1346
JE L’ACHETE JE NE L’ACHETE PAS
- Bons moteurs - Espace aux jambes arrières
- ESP de série sur toutes les versions - Assise de banquette fixe
- Consommation raisonnable - Prix élevé avec les options
- Comportement sur - Seuil de coffre élevé
- Finition soignée - Petit réservoir pour les essences
- Bon confort
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Opel Corsa OPC
14/20
« OPC pas GTI »Fidèle à des choix qui valent pour l’ensemble de la gamme OPC, les ingénieurs d’Opel recourent à la technique de la suralimentation pour prodiguer à des mécaniques classiques des prestations bien plus enjouées. Si la technologie mise en œuvre n’est pas du dernier cri, les chiffres de puissance et de couple témoignent d’un brio indiscutable. Ce moteur respire fort et longtemps. La greffe du turbo est une réussite. La Corsa OPC peut toiser la concurrence et se prévaloir d’un argument sans faille. Plein à tous les régimes, disponible sur une plage d’utilisation particulièrement étendue, il manifeste une vigueur réjouissante, jamais prise en défaut. S’il ne hurle pas en prenant 8000 tours comme un atmosphérique, il se fait oublier dans le trafic, tout en délivrant une cavalerie inépuisable quand on le sollicite. Cette versatilité le rend facile, sans jamais verser dans l’ennui. Où cette Corsa turbo met tout le monde d’accord, c’est sur ses capacités de reprise. Un atout d’autant plus précieux, quand il s’agit de s’extraire de la densité de circulation actuelle. Autant le moteur est débordant de santé, autant le comportement est moins enjoué. Pour filer la métaphore anthropomorphique, cette Corsa compose avec une pompe cardiaque de sprinter, qui débite sans faiblir, et un appareil locomoteur de marathonien, débordé par cet afflux sanguin. En ligne droite et sur terrain sec, il n’y a rien à redire. Mais dès que l’on évolue dans le sinueux, les choses se compliquent. En dépit de réglages du châssis adaptés aux caractéristiques de puissance et de couple, le train avant peine à contenir le punch du moteur. La motricité est alors à la peine, ce qui se traduit par un sous-virage important en courbe. Mais le manque de tranchant apparait également à l’inscription en virage, où la Corsa OPC accepte à contrecœur de pointer son nez à la corde. Le contrôle de trajectoire ESP est certes déconnectable, mais il a le mauvais gout, pour une sportive, de se réenclencher au freinage ! Dès lors, les enchainements doivent se faire sur un rythme plus coulé. Ce qui, sur une chaussée abimée, permet de limiter les mouvements de caisse, que des amortisseurs trop faibles ne contiennent pas suffisamment.
Le bilan apparait contrasté. Le tempérament explosif du moteur turbo et la présentation aggressive affichent clairement des pretentions de GTI. Cependant, le comportement moins incisif tient d’avantage de celui d’une GT.
Certes performante, confortable et bien équipée, la Corsa OPC n’a pas l’abattage d’une sportive pure et dure. Au moment du choix, il s’agira donc de définir clairement ses priorités.Essais Moniteur PDF 1396/1397
JE L’ACHETE JE NE L’ACHETE PAS
- Allure de tueuse - … mais réactivé au freinage
- Moteur turbo vigoureux - Motricité prise en défaut
- Position de conduite, baquets - Comportement peu efficace et peu sportif
- Confort au quotidien - Freinage peu endurant
- Rapport prix/équipement - Direction peu centrée, manquant de rappel
- Contrôle de trajectoire déconnectable …
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Opel Astra OPC
12/20
« Brouillon »Face à la tonitruante Golf R32 250ch, c’est déjà compliqué. Or dans la catégorie des méchantes GTI, il y a encore du monde. Chez le cousin Audi, avec là aussi ses quatre roues motrices de derrière les arbres à cames. Et chez les simples tractions, comme cette Opel, avec quelques virulentes à ne pas piquer des hannetons.
On pense à la Focus ST, ou à la énième mouture de la Méganne RS, qui finit par devenir fréquentable. Mais aussi à des petites dernières aux dents longues comme la Seat Leon Cupra, ou la Mazda3 MPS…
Au premier abord, l’Astra OPC promet ! Bardée de spoilers, transpercée de prises d’air diverses et d’un échappement central, elle revendique ardemment ses ambitions sportives. L’habitacle demeure bien plus discret, se contentant ça et là de touches colorées. Il présente d’excellents sièges sport, trop hauts, mais aux rebords très marqués. C’est appréciable, car l’Astra OPC ne fait pas semblant d’avancer. Réalité dont la perception se voit exacerbée par la sonorité de l’échappement. Comparé à l’ancien 200ch, ce même 2L turbo porté à 240ch prend des tours avec encore plus de rage. L’Astra OPC largue toutes ses rivales. En ligne droite ou en grande courbe du moins. C’est alors qu’on se rappelle qu’avec les 200ch de la 2.0T, les limites du châssis de l’Astra semblaient déjà atteintes.
De fait, sur un parcours sinueux, l’OPC 240ch pâtit, en toute logique, d’une motricité encore plus défaillante que celle de la 200ch. En dépit de sa grosse puissance, elle se révèle en définitive décevante sur le plan des sensations de conduite. Ses performances pures ne peuvent compenser un manque flagrant de communication, de la part du volant, du pédalier, du levier de vitesses. Pour une « GTI », cela fait beaucoup ! Il en résulte que, par manque de ressenti, le conducteur ne se sent jamais vraiment en confiance. Et ne peut donc exploiter le potentiel de la belle, tant sur circuit que sur route. Qui plus est, on épinglera encore un phénomène de résonance, qui se produit entre 3000 et 4000 tr/min. Ce qui rend forcement pénibles les longs déplacements sur autoroute.
Moralité : l’Astra OPC promet… plus qu’elle ne tient. Quant à son tarif, il n’arrange rien. Car si certaines sont un peu moins puissantes, les concurrentes apparaissent autrement plus homogènes et cohérentes.
Avec 240ch, l’Astra OPC sait faire preuve d’un dynamisme explosif. Mais cette puissance s’avère supérieure à ce que peut encaisser le châssis. Tout en restant, par ailleurs, bien trop avare en sensations. Dès lors, les inconditionnels du Blitz doivent exiger qu’Opel mette son brouillon au propre. Car dans cet ordre de prix, d’autres font mieux, voire beaucoup mieux comme Subaru avec sa WRX (éphémère).Essais Moniteur PDF 1364
JE L’ACHETE JE NE L’ACHETE PAS
- Moteur turbo inépuisable - … inconfort sur route dégradée
- Accélérations fulgurantes - Suspensions trépidantes
- Habitabilité, silence - Plus de puissance que de motricité
- Options très bon marché - Direction collante
- Confort sur bonne route … - Boite imprécise
- Consommation pouvant s’envoler
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Opel Astra GTC
14/20
« Coupé pour 4 »Dans la grande famille Astra, la berline 3 portes s’appelle GTC : c’est un vrai coupé qui se distingue par sa ligne de toit en arche très élégante. Le comportement, par contre, est celui d’une familiale tranquille, et c’est un peu dommage, même si l’efficacité n’en souffre pas.
Coupleux, les CDTI 120 (désormais uniquement proposé avec la boite automatique) et 150ch fournis par Fiat/Alfa autorisent une conduite détendue. Dommage aussi que le châssis IDS Plus – qui part d’une bonne idée : proposer deux voitures en une – déçoive en termes de confort. L’habitabilité par contre est très bonne : l’Astra GTC est une vraie 4 places … mais pas 5 contrairement à ce qu’annonce la carte grise ! Et son coffre est très logeable. L’équipement est satisfaisant et peut être complété d’options intéressantes comme le pare-brise panoramique.
A la fois compacte 3 portes et coupé des familles, l’Astra GTC brille par son esprit pratique, son habitabilité et son volume de chargement. Parmi la large palette de motorisations diesel, les deux CDTI 1.9 d’origine Fiat/Alfa sont les plus convaincants.Essais Moniteur PDF 1339
JE L’ACHETE JE NE L’ACHETE PAS
- Diesel agréable - Insonorisation (Diesel 150ch)
- 4 vraies places - Confort perfectible
- Consommation maitrisée (CDTI 120) - Châssis IDS décevant
- Equipement complet - Pas de boite auto avec CDTI 150
- Qualité de finition - Visibilité vers l’arrière
- Options originales - Moteur creux sous les 2000 tr (CDTI 120)
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Opel Astra TwinTop
14/20
« L’Astra enlève le haut »L’esthétique est l’un des points forts de l’Astra TwinTop : sa poupe apparait plus légère que celles des autre « CC ». Avantage de son toit en 3 parties, dont le maniement est un jeu d’enfant, il empiète moins sur le coffre, dont l’accès est facilité par le système « EasyLoad ». Plus qu’une 4 places, l’Astra TwinTop est plutôt une bonne 2+2. Elle a été élaborée à partir de la GTC 3 portes, bien que 70% des pièces soient spécifiques.
Mécaniquement, on peut hésiter entre le 1.8 à essence et le 1.9 CDTI, tous deux convaincants. Mais le diesel présente un meilleur agrément de conduite et est plus économique à l’usage. Sur la route, l’Astra TwinTop brille par con comportement sain – malgré une rigidité parfois perfectible -, son confort et sa protection au vent.
Elégante, et pourvu d’un coffre logeable et intelligemment conçu, atouts qui sont la conséquence du toit escamotable en 3 parties, l’Astra TwinTop est bien équipée et ne fait pas payer trop cher ses charmes.Essais Moniteur PDF 1366/1368
JE L’ACHETE JE NE L’ACHETE PAS
- Ligne réussie - Pas de boite auto en diesel
- Coffre logeable et facile d’accès - Habitabilité arrière juste
- Finition exemplaire - Visibilité arrière décevante
- Bonne protection au vent
- Large choix de motorisations
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Opel Astra Break
16/20
« Mieux qu’un monospace ? »Lancé en 2004 et restylé légèrement fin 2006, le break reste Astra reste l’un des plus imposants du segment. Il est 26.6cm plus long que la berline, un accroissement qui touche l’empattement (+9cm) et le porte-à-faux arrière (+17.6cm). Les places arrière sont donc plus habitables et le coffre est plus volumineux. Ce coffre est par ailleurs très fonctionnel : le cache-bagages se replie sur simple pression d’un levier, alors qu’il est possible d’opter pour un ensemble de panneaux amovibles et de filets coulissants, permettant de compartimenter la soute. Autres options intéressantes : le correcteur d’assiette, le dossier du siège avant droit repliable ou encore la banquette arrière rabattable en trois parties (40/20/40) et… coulissante !
Ce break constitue une très bonne synthèse entre la berline et le monospace. Son coffre fait partie des plus volumineux du segment, tandis que l’habitacle est spacieux et très modulable (banquette coulissante disponible).JE L’ACHETE JE NE L’ACHETE PAS
- Break vaste et pratique - Manque d’espace de rangement
- Espace à l’arrière - Suspension parfois raide
- Tenue de route excellente - Quelques détails d’équipement
- Bonne finition
- Excellents sièges (sport)
- Bonne insonorisation
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Skoda Octavia 2
14/20
« Sans complexe »Elaborée sur la très bonne plate-forme à essieu arrière multibras de la Golf V, l’Octavia deuxième du nom – si on fait abstraction du modèle homonyme des années 50 – est une réalisation de qualité qui se situe au niveau des meilleures familiales actuelles. Ses mécaniques sont, logiques de groupe oblige, identiques à celles des VW, Audi ou Seat concurrentes. Coté essence, le 1.8 TFSI est plus puissant et coupleux que l’ancien 2.0 FSI, et le 1.6 de 102ch carbure désormais à l’E85. Comme sur de nombreux produits du groupe, l’offre de base en diesel est constituée par ce bon vieux 1.9 TDI dont la puissance est limitée, mais qui assure à l’Octavia des reprises très convaincantes, assorties d’un appétit d’oiseau. On regrette juste son caractère un peu « brut de décoffrage » (bruit, vibrations). Un défaut que l’on retrouve aussi, mais dans une bien moindre mesure, sur le plus récent 2.0 TDI. Ses 140ch et ses 320Nm confèrent à la relativement légère Octavia des performances de premier plan et un très bon agrément de conduite. Les boites manuelles à 5 ou 6 rapports brillent encore par une commande précise et aux débattements réduits. Elles peuvent céder la place, en option, à la fameuse boite robotisée DSG, fabuleuse d’agrément et d’efficacité, en mode manuel comme en « auto ».
Sur la route, l’Octavia sait se tenir grâce à sa direction à assistance électrique précise et linéaire, et à son excellent équilibre, bien que le couple des diesel puissent mettre à mal la motricité. Elle n’est pas incisive comme une 407, mais son efficacité ne fait aucun doute. Pas plus que son confort. Certes pas toujours très bien amortie, ses sièges sont cependant bien dessinées et l’habitabilité est irréprochable, avec en prime un coffre gigantesque.
Un bémol : l’insonorisation aux bruits de vent et de roulement. L’Octavia se rattrape par un bon niveau d’équipement, une qualité de construction et de finition remarquable, presque supérieure à celle d’une Golf, et surtout un rapport prix/prestation très pertinent.
Cette Octavia de deuxième génération accumule les bons points et se profile comme l’un des choix intéressants de la catégorie. Assez performante et bien équipée, elle brille par son habitabilité et son grand coffre. Esthétiquement réussie, elle s’apprécie surtout sur la route, au fil des kilomètres, où elle fait étalage d’un nombre impressionnant de qualités, mais souffre d’un confort un peu ferme.Essais Moniteur PDF 1321
JE L’ACHETE JE NE L’ACHETE PAS
- Motorisations TDI sobres et efficaces - Filtrage des grosses aspérités
- Coffre géant - Insonorisation vent/roulement
- Rapport prix/équipement - Sièges fermes
- Comportement réussi - Moteur 1.9 TDI vivant et sonore
- Position de conduite irréprochable - Essuie-glace arrière en option
- Boite DSG disponible (TDI 105 et 140)